Le contexte post-Covid a entraîné des changements dans les habitudes de consommation et des nouvelles façons d’acheter. Un exemple de cela est la hausse du nombre de commerces numériques. Rapidement, les entreprises ont dû se réinventer pour faire face à cette nouvelle situation. Deux ans plus tard, comment la consommation des utilisateurs a-t-elle évolué dans le secteur du commerce de détail ? Nous l’analysons ci-dessous.
L’ESSOR DES ACHATS EN LIGNE DANS LE SECTEUR DU COMMERCE DE DÉTAIL
L’essor des achats en ligne et du commerce numérique était déjà une tendance qui prenait de l’ampleur avant la crise sanitaire. Cependant, la situation de confinement forcé et de mouvement limité a incité de nombreuses personnes à essayer cette méthode et, aujourd’hui, elle s’est imposée comme une nouvelle habitude d’achat à part entière.
L’un des principaux avantages, qui a peut-être contribué à stimuler encore plus cette façon d’acheter, est la commodité pour les usagers. En effet, il est possible de commander et de recevoir toutes sortes de produits, sans bouger de chez soi.
En ce sens, les pics les plus élevés d’utilisation du commerce électronique ont eu lieu pendant les mois les plus critiques de la pandémie, et ont légèrement diminué après celle-ci.
Toutefois, le cas de la France est quelque peu paradigmatique. Selon la Fédération du E-Commerce et de la Vente (FEVAD), les français sont des acheteurs en ligne très actifs. En effet, l’étude démontre que chaque internaute français a effectué en moyenne 4,2 transactions en ligne par mois en 2021 et a dépensé en moyenne 3.100 € en e-commerce sur cette même année (contre 2.700 € en 2020).
Ces chiffres montrent qu’au niveau mondial, le commerce électronique continue d’être une forme d’achat comme une autre, mais en France, il s’agit d’une option qui ne cesse de gagner en popularité.
LA SÉCURITÉ DANS LES MAGASINS PHYSIQUES DU COMMERCE DE DÉTAIL
De leur côté, les magasins physiques du commerce de détail ont également dû s’adapter à la nouvelle façon de consommer post-Covid. Dans un premier temps, les établissements devaient limiter le nombre de clients pouvant se trouver dans les locaux et rendre obligatoire le port de masques. Ces limitations, en plus de l’appréhension d’une partie des consommateurs à se rendre dans des lieux bondés et d’être limités en temps pour faire leurs achats, ont affecté le commerce de détail physique dans une plus large mesure que le commerce en ligne, puisque les visites physiques dans ces types de magasins ont diminué. Mais aujourd’hui, après un retour à la normale, c’est un secteur qui se redresse.
En ce sens, l’un des changements qui s’est maintenu depuis le début de la crise sanitaire jusqu’à aujourd’hui est la mise à disposition de distributeurs de gel hydroalcoolique à l’entrée des magasins. Ce point est étroitement lié à l’un des plus grands changements dans la consommation post-Covid : l’utilisation de nouvelles formes de paiement qui évitent le contact et l’échange direct de pièces ou de billets. Les modes de paiement tels que les cartes sans contact ou Paylib ont commencé à gagner du terrain pendant la pandémie et continuent à être très populaires, leur fréquence d’utilisation ayant même augmenté. De même, et bien que dans une moindre mesure, l’augmentation et l’utilisation croissante des cryptomonnaies a également conduit certaines entreprises à les accepter comme mode de paiement.
LA DURABILITÉ, UN FACTEUR QUI GAGNE EN IMPORTANCE DANS LA CONSOMMATION POST-COVID
Enfin, une tendance qui a gagné encore plus de terrain qu’elle n’en avait déjà dans la consommation post-Covid est la durabilité. Les consommateurs sont depuis longtemps conscients de l’impact de leurs achats et cherchent désormais à le minimiser le plus possible. Du commerce de détail physique aux commerces en ligne, l’ensemble de la chaîne s’adapte à ces changements et met en place des mesures pour devenir beaucoup plus durable.
L’un des changements les plus importants à cet égard concerne le secteur du packaging, qui utilise de plus en plus des matériaux plus durables. La plupart sont désormais recyclables et beaucoup sont fabriqués à partir de matériaux recyclés. Cette évolution est favorisée non seulement par l’opinion des consommateurs, mais aussi par des lois telles que la nouvelle stratégie européenne sur les matières plastiques, adoptée par la Commission Européenne, Horizon 2030, qui prévoit des emballages 100 % recyclables d’ici 2030.
De nombreuses entreprises de messagerie sont un autre exemple de la volonté de promouvoir la durabilité. Les livraisons vertes ont été une autre demande majeure des consommateurs, non seulement en termes de packaging, mais aussi en termes de livraison du produit lui-même. Pour s’adapter à cette nouvelle demande, les entreprises de messagerie ont considérablement augmenté leur flotte de véhicules électriques et recourent plus fréquemment aux livraisons dans des véhicules durables.
En ce qui nous concerne, à SP Group, nous recherchons des solutions pour nous adapter à ces changements dans les habitudes de consommation en proposant des solutions hautement durables.
